Ladytron, formation électro pop de Liverpool, à qui l’on doit des tubes tels que « Seventeen », « Destroy Everything You Touch », « Playgirl » ou encore « Ace Of Hz », revient avec un tout nouvel album au titre éponyme après presque huit années d’absence ! Avec la présence du batteur Igor Cavalera (membre fondateur de Sepultura), ce 6ème album de treize titres résume 20 ans d’expérimentations en matière de pop électronique, tout en mettant en lumière les angoisses du monde actuel, le tout avec une urgence et une franchise absente de leur précédent Gravity The Seducer. Les harmonies sont toujours aussi présentes, les refrains accrocheurs, les compositions sont nimbées de riffs de synthés analogiques, de batteries imparables et d’une atmosphère aussi dense qu’électrique. C’est un disque plein de colère et de perversité au beat implacable, à l’instar de « Animals », premier extrait de l’album dévoilé l’an dernier. Une chose est sûre, le quatuor formé par Helen Marnie, Mira Aroyo, Daniel Hunt et Reuben Wu n’a rien perdu de son mordant et de son acuité. Une question demeure : les cinq albums ayant été remixés chacun méthodiquement, verra-t-on la sortie d’un album de remixes ce nouvel opus ? Pas sûr que ce soit le cas cette fois-ci….

Helen Marnie :

« Cet album n’est pas un disque politique, mais il tente de traiter des sujets sociaux actuels : je voulais y intégrer un sentiment de désorientation et peut-être de claustrophobie, dont beaucoup de gens souffrent en ce moment. »

Daniel Hunt :

« C’est un album qui passe à travers diverses émotions. Il est nettement plus lourd que Gravity the Seducer, qui était intentionnellement plus calme et éthéré. »

 

Ladytron

Differ-ant