Les jeux qui ont pour héroïne une femme quadragénaire sont plutôt rare. Cette originalité louable est déjà un bon point pour les développeurs. Heureusement cette singularité n’est pas la seule qualité de ce jeu de science-fiction qui reprend les codes d’Un Jour Sans Fin, sauf qu’à la place de la marmotte, il y a des monstres plutôt retors.

Texte : Briec Jequel

Returnal est un Roguelite de classe triple A. Comme tous les jeux de cette catégorie, on repart du début à chaque mort. Mais les niveaux se reconstituent plus ou moins aléatoirement, de cette manière même si le principe est de recommencer inlassablement, le sentiment de redondance est atténué. Ensuite, étant donné que Returnal a bénéficié d’un budget conséquent pour accompagner la récente sortie de la PS5, le niveau de graphisme et d’animation est très élevé. C’est un magnifique ballet de particules et d’ondulations végétales. On sent que les capacités techniques ont été bien exploité. A l’instar du retour haptique de la manette qui est une vraie cerise sur le gâteau. Toutefois, il faudra que les joueurs aillent puiser au plus profond de leur pugnacité car le jeu n’est pas tendre. Le défi est assez épicé et il faut parfois garder son sang-froid pour être à la hauteur de l’épreuve proposé. Pourtant, on y retourne volontiers car l’ambiance est particulièrement soignée, la fluidité de l’action est optimisée et on vit une expérience intense.

Sur PS5, par SIE et Housemarque